Qui sommes-nous ?

NOTRE HISTOIRE

En 2016, Elsa COTTON et Claude DANIEL ont repris une ferme conventionnelle et créé le GAEC « Le Champ des Vents ». Un virage important a été pris en convertissant pour la première fois toute l’activité à l’agriculture biologique.

Nous sommes accompagnés à l’année par un permanent, Florent, et des travailleurs saisonniers pour l’éclaircissage (8 à 12 personnes) et la récolte (2 à 8 personnes).

 

Qui sommes-nous ?

Notre ferme comporte

Près de 35 ha dont 5 ha de vergers de pommes et poires à couteau et 30 ha environ de céréales destinées à l’alimentation humaine ou animale.

Notre activité de production et de transformation sont ancrés sur la commune dArgentré du Plessis et le pays de Vitré, à mi-chemin entre Rennes et Laval.

L’Agriculture Biologique

est pour nous plus qu’un simple cahier des charges,

C’est un mode de conduite qui englobe une cohérence globale sur notre ferme et son territoire.

Une partie des fruits

est transformée sur la ferme en jus et vinaigre, quant aux céréales, elles sont devenues farines !

L’Humain est placé au centre de notre

activité et modèle nos conditions de travail : c’est pour nous un immense plaisir que de retrouver d’année en année une grande partie des personnes qui sont déjà venues. Le monde du travail peut être une source de partage et d’humanité et nous soldons chaque saison par un repas typiquement bio et local !

Nos pratiques

L’Agriculture Biologique est un des piliers d’une démarche respectueuse de l’environnement, et c’est pour nous un mode de vie. Elle donne une direction et un sens à notre activité que nous faisons évoluer sans cesse.

Le respect de l’environnement passe aussi par le respect de l’humain … Ayant connu d’autres métiers et d’autres organisation du travail dans nos vies professionnelles antérieures, nous avons eu à cœur de replacer les relations humaines au cœur de notre organisation. L’entraide, le respect de l’autre, le travail en équipe, la reconnaissance du travail accompli ont forgé des relations d’équipe qui nous permettent de retrouver les mêmes personnes d’année en année et au fil des saisons.

haies bocageres1

En 2018, 1.5 km de haies bocagères a été planté grâce au programme Breizh Bocage : c’est plus de 5 % de notre SAU (Surface Agricole Utile) que nous réservons à la biodiversité.

En ces temps de changement climatique, il est absolument nécessaire de réimplanter des espèces arborée et arbustives, indigènes, que nous laissons bordées en permanence de 2 m de chaque côté de zones non fauchées dédiées à la biodiversité.

Les arbres de haut jet amènent de l’ombre, mais aussi et ce n’est pas leur moindre bénéfice, ils coupent les vents et protègent nos cultures des de plus en plus fréquentes.

Les plantes indigènes qui composent les haies vont nous ramener au paysage d’avant les années 50 et recréer des refuges pour la bio diversité autour de nos parcelles.

photo aerienne
A gauche : 1950 / A droite : 2020
Source : "Remonter le temps", IGN
nos pratiques1

Au verger nous utilisons beaucoup de tisanes de plantes en pulvérisation foliaire comme l’ortie, la prêle ou la consoude (cette dernière est même cultivée sur place !).

Nous testons également des produits à base de céréales fermentées comme le Kanné, le petit lait (issue d’une fromagerie bio et locale : la fromagerie du Mézard à Erbrée), et commençons à mettre en place le passage de préparations biodynamiques.

Une quarantaine de nichoirs à passereaux, mais aussi à chauve-souris ont été installés dans les rangs afin de lutter in situ contre un certain nombre de ravageurs du verger.

La fertilité des sols est aussi gérée avec des rotations longues de nos cultures : une même plante ne revient pas avant 7 ans à la même place, ce qui correspond au cycle de vie le plus long des ravageurs de nos cultures.

Nous mettons aussi en place des couverts végétaux qui sont broyés et incorporés au sol.

association cultures tritical pois

Pour les céréales, nous sommes passés à un travail du sol de surface grâce à une Ecodyn, et limitons le plus possible l’utilisation de la charrue et le labour, même s’il s’avère parfois incontournable.

Nous préservons également une zone humide sur la ferme qui est fauchée une ou 2 fois en été par un éleveur. Lors des fortes pluies en juin 2018, cette zone humide a aussi permis d’absorber des pluies d’orage torrentielles (100 mm en 2 ou 3 heures), même si une partie de nos cultures a aussi eu les pieds dans l’eau. Cette zone n’est jamais cultivée.

zone humide

Nous cherchons également à réduire notre empreinte carbone au cours du temps. Cela passe par l’utilisation de panneaux solaires pour recharger les batteries des clôtures qui protègent nos jeunes vergers ou encore le choix d’utiliser une colle à l’eau pour nos étiquettes de jus de pommes afin de pouvoir ré-utiliser les bouteilles.

En 2022 nous avons trouvé un fournisseur de sucre de betterave français pour fabriquer nos confitures : plus de sucre de canne qui vient de l’autre bout de la planète !

Certains de nos produits comme les farines et le vinaigre peuvent aussi être achetés en vrac, l’idéal de la démarche zéro déchet !